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Première page manuscrite du Credo de la Messe en Si mineur de JS Bach |
dirigée par Sir John Eliot Gardiner à la nouvelle Philharmonie de Paris.
Elle revient sur cette oeuvre, sur les interprètes et sur cette nouvelle salle dans ce billet coup de coeur.
Elle revient sur cette oeuvre, sur les interprètes et sur cette nouvelle salle dans ce billet coup de coeur.
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« La façade de la Philharmonie de Paris »
par Jean-Pierre Dalbéra from Paris, France
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Tout d’abord il
faut parler du bâtiment qui ne rend personne indifférent tant il est
spectaculaire par sa taille, sa configuration et l’originalité des matériaux
qui le composent.
La « Grande salle » de concert est à elle seule un vrai spectacle !
Point de lustres en cristal ou de peintures dorées à l’or fin. La décoration très contemporaine (la couleur dominante est le jaune d’or) est « relativement sobre » bien que raffinée.
Tout a été pensé pour optimiser l’acoustique et le confort des spectateurs comme les rondeurs de la salle et ses balcons vertigineux.
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La Grande salle de concert de la Philharmonie de Paris |
Elle est en même
temps démesurément grande (elle peut accueillir 2400 spectateurs) et intime (la structure ovoïde de la salle qui «enveloppe »
les concertistes permet une grande proximité avec eux).
Mais parlons du
plus important, la Musique !
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Sir John Eliot Gardiner (©Maciej Goździelewski) |
Une œuvre grandiose (La Messe en Si mineur de Jean-Sébastien Bach) interprétée par des musiciens exceptionnels ! (Les fameux English Baroque Soloists accompagnés par le talentueux Monteverdi Choir créé et dirigé depuis plusieurs décennies par le très célèbre
Sir John
Eliot Gardiner qui dégage une sacrée énergie)
Mon attention
fut évidemment plus particulièrement attirée par les 2 hautboïstes (hautbois et
hautbois d'amour baroques) dont la justesse de son et la finesse d’interprétation étaient remarquables.
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Première page manuscrite du Kyrie de la Messe en Si mineur de JS Bach |
Un vrai coup de coeur !
La musique est
bouleversante et l’acoustique parfaite permet de nous restituer toute la
palette sonore de ce chef d’œuvre.
Les musiciens
virtuoses et passionnés « emportés » par le dynamisme et les gestes d’une immense précision de Gardiner nous font vivre des
moments inoubliables où se succèdent
avec brio, des tempi lents et piano avec d’autres tempi au rythme
hallucinants !
On ressort de ce concert, ébloui, secoué, émerveillé et presque épuisé par la force des émotions ressenties face à une si parfaite interprétation de cette magnifique œuvre de Bach.
Françoise
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